Neurochirurgie

Faire face à un problème neurologique, c'est souvent entrer dans une période d'incertitude, parfois de peur. Ce sont des moments où l'on cherche plus que des soins : on cherche à être compris, écouté, accompagné.

La neurochirurgie, bien au-delà de sa complexité technique, est avant tout une affaire de confiance et de lien humain. Aujourd'hui, certains établissements comme l'hôpital Biruni offrent cette alliance rare entre haute technicité médicale et approche profondément humaine.

Situé dans un environnement médical moderne et ouvert à l'international, Biruni s'inscrit dans une dynamique où chaque patient est unique, chaque parcours est respecté et chaque geste médical est guidé par la précision mais aussi par l'attention.

 Quels sont les types de neurochirurgie ?

Chirurgie endoscopique des hernies

La chirurgie endoscopique des hernies est une technique mini-invasive utilisée pour réparer les hernies par de petites incisions à l'aide d'un endoscope, un tube fin équipé d'une caméra. Cette technique offre plusieurs avantages par rapport à la chirurgie ouverte traditionnelle, notamment une réduction des douleurs postopératoires, une récupération plus rapide, une cicatrisation minimale et un risque d'infection moindre.

Détails de l'intervention :

• Bilan préopératoire : le médecin effectuera un examen médical et une imagerie si nécessaire.  Il vous donnera également des instructions préopératoires à suivre scrupuleusement.

• Anesthésie et positionnement : le patient est installé en décubitus dorsal, puis le médecin pratiquera une anesthésie générale.

• Incision et insertion de la chambre : le chirurgien pratique plusieurs petites incisions dans la région abdominale afin de faciliter la mise en place de l'endoscope et des instruments chirurgicaux.

• Identification de la hernie : le sac herniaire est localisé et le tissu saillant est remis en place par une légère pression.  Pose de treillis : le médecin place un treillis synthétique sur la zone fragilisée afin de renforcer la paroi abdominale.

• Fermeture : les instruments sont retirés, le gaz est libéré et les incisions sont refermées avec des sutures ou de la colle.

• Récupération : généralement, la plupart des patients peuvent rentrer chez eux le jour même de l'intervention.

Chirurgie cérébrale

La chirurgie cérébrbrale englobe un large éventail d'interventions, principalement destinées au traitement des affections et problèmes médicaux pouvant affecter le cerveau, tels que les tumeurs, les traumatismes crâniens, les hémorragies, les infections et les anomalies congénitales.

L'objectif principal d'une chirurgie cérébrale est d'éliminer et de réparer les problèmes médicaux qui compromettent la fonction cérébrale tout en veillant à ce que le tissu cérébral sain reste intact.

Détails de l’intervention :

• Préparation préopératoire : lors de votre première visite chez le médecin, celui-ci commencera par un bilan complet, comprenant une imagerie cérébrale complète (IRM, scanner) pour identifier la pathologie et planifier l’intervention chirurgicale.  Le médecin vérifiera également vos antécédents médicaux.

• Anesthésie : le médecin commence par administrer une anesthésie générale afin de garantir une totale inconscience et une absence totale de douleur pendant l'intervention.

• Incision : selon la zone du cerveau à traiter, le médecin pratique une craniotomie.

• Ablation de la tumeur : en cas de tumeur cérébrale ou de tissu anormal, le neurochirurgien excise soigneusement la tumeur ou la lésion, souvent à l'aide d'imagerie avancée.

Chirurgie de la moelle épinière

La chirurgie de la moelle épinière est généralement pratiquée pour traiter les affections de la colonne vertébrale et de la moelle épinière, telles que les hernies discales, la sténose spinale, la scoliose et les tumeurs rachidiennes.

Les techniques chirurgicales utilisées varient de la chirurgie mini-invasive à la chirurgie ouverte plus étendue selon la complexité de votre pathologie.

Détails de l'intervention :

• Préparation préopératoire : lors de cette étape, le médecin réalise une imagerie complète (IRM, radiographies) afin de localiser la zone à traiter.  Il vérifie également vos antécédents médicaux et vos médicaments.

• Anesthésie : lors de cette intervention, une anesthésie générale est généralement utilisée pour s'assurer que le patient est inconscient pendant l'intervention.

• Incision : le chirurgien commence l'intervention par une petite incision le long du dos ou du cou pour accéder à la colonne vertébrale.

• Arthrodèse vertébrale : le médecin peut fusionner deux vertèbres ou plus.  Cette intervention est pratiquée en cas d'instabilité ou de déformation, afin d'empêcher tout mouvement supplémentaire et de maintenir la stabilité vertébrale.

• Récupération : le processus de récupération comprend de la kinésithérapie pour restaurer votre force et retrouver une mobilité normale.

Chirurgie des nerfs périphériques

La chirurgie des nerfs périphériques vise à traiter les problèmes médicaux touchant les nerfs situés hors du cerveau et de la moelle épinière, tels que la compression, les blessures et les compressions nerveuses.

Affections telles que :

• Syndrome du canal carpien.

• Sciatique et traumatisme.

• Lésion nerveuse.

Le traitement consiste en des interventions chirurgicales visant à soulager la douleur dans la zone concernée, à restaurer la fonction et à prévenir d'autres lésions nerveuses.

Les chirurgies des nerfs périphériques peuvent aller de la décompression à la réparation ou à la greffe nerveuse.

Aspects de l'intervention :

• La préparation :  Le diagnostic avec le médecin comprendra un examen physique détaillé et des examens d'imagerie tels qu'un EMG ou une IRM, qui permettront de localiser la lésion nerveuse.

• Anesthésie : le médecin utilise généralement une anesthésie locale ou générale pour cette intervention.

• Incision : le médecin commence par pratiquer une petite incision sur le nerf affecté, ce qui permettra l'accès nécessaire au traitement.

• Décompression nerveuse : en cas de compression nerveuse, le médecin soulage la pression exercée sur le nerf en retirant les structures environnantes potentiellement à l'origine de la gêne.

• Réparation ou greffe nerveuse : la greffe nerveuse et la réparation directe peuvent être réalisées par le médecin pour rétablir la continuité du nerf et sa fonction, en cas de lésion nerveuse grave.

La période postopératoire et de cicatrisation après une neurochirurgie

• Après l’intervention : votre rétablissement, étape par étape, avec douceur

• Période immédiate : les premiers jours à l'hôpital

• Juste après l'opération, tout est fait pour vous stabiliser et vous rassurer.

• Vous êtes placé en salle de réveil ou en soins intensifs, sous surveillance constante.

• La douleur est prise en charge dès les premières heures.

• Des examens de contrôle sont réalisés pour s'assurer que tout se passe bien.

• Vous serez progressivement mobilisé : s'asseoir, bouger, respirer profondément.

• L'équipe reste très présente, à l'écoute de vos moindres signes, avec douceur.

Période de récupération à court terme : les premières semaines

• C'est souvent la phase la plus sensible, à la maison ou en centre de rééducation.

• Fatigue, maux de tête, vertiges, troubles passagers peuvent apparaître.

• Une rééducation physique ou cognitive peut être proposée selon les cas.

• Le sommeil, l'appétit, l'émotionnel peuvent fluctuer — tout cela est normal.

• Vous aurez des rendez-vous de suivi réguliers pour ajuster les soins.

• L'entourage joue un rôle essentiel : vous soutenir sans vous brusquer.

Période de guérison à long terme : reconstruction en profondeur

• C'est le temps de l'adaptation, souvent plus intérieure, parfois invisible, mais réelle.

• Les progrès sont plus lents, mais durables.  Le corps retrouve ses repères.

• Certaines séquelles peuvent persister, mais on apprend à vivre avec, autrement.

• Le lien avec l'équipe médicale reste actif : contrôles, bilans, écoute.

• Vous commencez à retrouver votre quotidien, parfois différemment, mais avec sérénité.

• Beaucoup de patients parlent d'une forme de renaissance, plus consciente, plus forte.

Ce qu'il reste à retenir

Choisir de se faire soigner, surtout en neurochirurgie, ce n'est jamais anodin, c'est une décision qui vient avec des doutes, des espoirs et une grande attente de confiance. Ce que vous trouverez en Turquie et notamment à l'hôpital Biruni, ce n'est pas seulement une médecine de haut niveau, c'est une prise en charge humaine, attentive, sincère.